Films

Cuba à Clermont

Films cubains participant au Festival de Clermont-Ferrand lors de dix dernières années

Cuba à Clermont-Ferrand: longue vie au court-métrage!

Avec pour nom Sauve qui peut le court métrage, l’association du Festival du film de Clermont-Ferrand a été créé le 4 août 1981. Considéré comme le plus important festival de courts métrages au monde par la grande majorité des cinéphiles, il serait, sans le Festival de Cannes, le plus important événement cinématographique en France.

Au cours des décennies suivantes, le meilleur de la production mondiale de courts métrages a été projeté dans des cinémas tels que l’emblématique  salle Jean Cocteau, avec un nombre remarquable de spectateurs. Ceci, d’ailleurs, consolide l’importance de l’événement, consacré à un domaine qui n’est jamais moindre dans ses ambitions cinématographiques, mais négligé, en termes de prestige et de marché, par rapport à la production plus traditionnelle et hégémonique de longs métrages.

Si, lors de ses premières éditions, elle était centrée sur le cinéma français, la compétition internationale de Clermont a été inaugurée en 1988, devenant rapidement l’un des temps forts de l’événement, au même titre que le Marché du court métrage de Clermont-Ferrand, un espace de rencontres et d’échanges qui se tient depuis 1986. C’est dans ces deux sections que se concentre la présence cubaine au festival, fruit d’une collaboration constante au cours de la dernière décennie.

Ce cycle vise à explorer les origines et l’évolution du dialogue cinématographique entre Cuba et Clermont-Ferrand, favorisé par des événements tels que la Muestra Joven, aujourd’hui disparue, et le Festival du nouveau cinéma latino-américain. Il est composé de courts métrages cubains qui ont participé à l’événement français de 2012 à cette année, où Abisal (2021, dir. Alejandro Alonso) a donné une continuité à la présence de l’île. C’est aussi l’occasion de présenter Iroko, une nouvelle plateforme de streaming spécialisée dans l’audiovisuel cubain, avec une offre variée de films et de services dédiés tant aux cinéastes locaux qu’aux spectateurs internationaux. Cuba en Clermont n’est que le premier de plusieurs cycles thématiques que nous présenterons prochainement, accompagnés de dossiers critiques de Rialta Magazine, nos collaborateurs dans cette proposition.

Passez et regardez, ce qui revient à dire, passez et lisez.
https://rialta.org/cuba-en-clermont-ferrand/

José Luis Aparicio / cinéaste, curateur et membre d’Iroko